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La génération oubliée

Les jeunes sont notre avenir, mais dans la tourmente de la crise sanitaire actuelle, c’est cette génération qui a été laissée sur le côté. Ce sont eux – les vulnérables qui se trouvent à l’autre bout du spectre – qui n’ont personne pour défendre leurs intérêts.

Ils ne font pas l’actualité, car ils sont peu sensibles aux effets du « virus ». Cela signifie que la voix de ce groupe, qui représente près d’un tiers de notre population belge, reste peu audible dans les médias.

Un prix élevé à payer

C’est la première génération depuis la Seconde Guerre mondiale qui se voit nier le droit à une éducation gratuite et qualitative à cette échelle. Juste au moment où ces jeunes devraient s’épanouir en interagissant avec leurs pairs et en entrant en contact avec la vraie vie, ils sont étouffés dans l’œuf. Les ‘mesures’ actuelles leur privent des contacts sociaux. Et les enseignants ne sont pas épargnés : ils aussi doivent être là pour les élèves pendant cette période de crise.

En outre, dans cet environnement anxiogène, les jeunes sont souvent montrés du doigt et rappelés à leur responsabilité. En réalité, ils transmettent peu, voire pas d’infections.

De nombreuses études indiquent que les jeunes ont subi un préjudice irréparable. Cependant, nous ne devrions pas désespérer. Il ne s’agit pas d’en faire un prétexte pour transformer un problème en catastrophe majeure. Il est indispensable que les jeunes puissent continuer aller à l’école et apprendre à ‘vivre ensemble’ d’une façon normale.

Et c’est là que nous devions assumer notre responsabilité. Si nous les adultes continuons à vivre dans la peur et ne pensons qu’à nous-mêmes, nous en paierons tous le prix à long terme.